vendredi 8 mars 2019

Femme : flamme de vie ou vie de flamme ?

Femme : flamme de vie ou vie de flamme ?








Quand je pense femme, j'entends le cris muets de ces mères désabusées
Quand on dit femme, mon cœur se courbe sous le poids de la souffrance partagée devenue monnaie courante
Elle s'échange à coups de poing, de cravache, de regards plus qu'assassins, de mots faucheurs de vie


Quand on parle de femmes, je pense a celle qui donnant la vie, l'échangea contre la sienne
Je pense à cette femme abandonnée à son sort
Cette femme qui perdit la raison, la santé ou sa dignité en donnant la vie
Cette femme qui par la suite souffre en silence, d'un homme qu'elle ne reconnaît plus


Je songe à cette femme triste, recroquevillée en fond de son lit fait d'amertume
Je pense à cette créature faite de douceur, que la vie traite en parfois si durement
Il y a cette femme qui en silence pleure la dilapidation de son corps
Et dans sa vie, le cœur n'existe même plus


Il y a cette mère qui a force, ne se rappelle même plus du visage de ses enfants qu'elle ne voit plus
Il y a cette femme de l'ombre, qui du fond de la pénombre, essaie de se frayer un chemin dans la jungle masculinisée


Je pense à cette femme emprisonnée au cachot de la société 
Qui lui interdit d'être celle qu'elle veut
Qui ne parle pas et s'endort dans le désespoir
Mais ce n'est pas fini !
Non, ce n'est pas fini !
Ils ne lui laissent même pas ses rêves
Ils la suivent jusque dans ses songes
Des songes de larmes et de sang


Il y a cette femme des foules, qui pourtant se sent souvent seule 
Dans ce monde qui ne la comprend pas
Je pense à cette femme, qui ne se sent pas vraiment femme et que tout les regards accablent
Mais elles prient tant bien que mal, de se voir un jour offrir la joie d'être mère

Il y a ces femmes, mères familles, qui sacrifient vie, bonheur et même amour 
Pour des progénitures souvent dictatrices
Il y a celle qui, ne se soucie ni de bijoux ni d'appât, même plus de soucis, ni de tracas
Le temps leur manque durement pour penser à elle, peut-être même pour exister vraiment
A cette femme meurtrie, qui voit sa vie volée par une autre femme


Femme !
Si tes larmes pouvaient être mer, 
Alors il n'y aurait plus de terre sur cette terre
Et pourtant tu rayonnes plus que les diamants

Femme !
Si ta vie n'est pas rose, ce n'est pas parce que personne ne t'a jamais offerte de rose
Mais plutôt qu'on ne t'a pas laissée le choix
De construire ton propre jardin
Et l'arroser avec douceur et amour



Il y a cette femme abandonnée
Il y a cette femme martyrisée
Il y a cette femme méprisée
Et puis il y a cette femme...
Cette femme...
Ou encore cette femme...

Mais elles sont toute femme
Cette femme qui se lève chaque matin de bonne heure et regarde la vie du bon côté
Cette femme qui sourit aux autres, et leur transmet de la gaieté
Alors qu'au fond d'elle, tout n'est que ruine permanent

Et je pense
Je pense à toutes les femmes qui ne vivent pas, mais qui survivent
Se demandant si être femme, ne serait au final, pas plutôt une malédiction







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