mardi 12 mars 2019

LE PLUS BEAU RÊVE DU MONDE






LE PLUS BEAU RÊVE DU MONDE


Quand mes paupières s'alourdissent
Elles me rappellent après tant d'activités au cours de la journée
Que le moment est venu pour moi de fermer les yeux
Fermer les yeux pour dormir
Dormir pour rêver
Rêver pour être avec toi
Oui, rêver de toi
J'attends toujours ce moment avec allégresse
Le moment où même si ce n'est qu'un rêve, je suis avec toi

Je t'aime d'une telle façon qui dépasse les limites de l'intellect
Mon amour pour toi déborde de mon cœur de fraicheur
Inonde mon âme de foi
Noie tout mon esprit dans tes pensées
Mouille mon corps de ta lumière étincelante

Même penser à moi sans toi, je ne peux m'y résoudre
Tu es ma bonne étoile
Avec toi, je ne crains rien car je suis en sécurité
Blottie sous ton aile de générosité
Toi qui m'as aimée avant tout

Avec toi, j'ai su qu'on pouvait aimer une personne
Sans jamais avoir vécu avec elle
Mais c'est différent, je t'ai dans la peau
Je n'y peux rien
Car ta lumière éclaire toute âme perdue en quête de foi

Tout ce que je voudrais, c'est te toucher
Rien qu'une seule fois
Mais voilà, mes mains tremblent déjà à cette idée
Avec toi, je ne serai jamais jalouse
Tu es mon seul remède
Je t'aime tant que parler de toi me devient difficile

Car tu es mon cœur, ma raison de vivre
Quelque chose dont on ne peut pas parler
Mais qu'on ressent et qu'on vit

Je t'aime, je t'aime, je t'aime
Tu es l'homme de toutes mes vies
Et je n'en veux pas d'autres
Je te resterai toujours fidèle

In sha Allah
Sallallahou aleyhi wa sallam

BONHEUR !




BONHEUR !


Dès les premières rayons du soleil jusqu'à la dernière lueur dans le ciel, on ne doit jamais cesser de croire en soi, de toujours voir la vie en rose, même dans les moments difficiles.
A défaut, cela nous servira de leçons et d'expériences pour ce qui viendra ensuite dans notre vie.

Rien dans cette vie n'est acquis, tout est à acquérir.
Que l'on soit pauvre, riche, un homme, une femme,...
Même les riches n'ont pas tout.
Même les pauvres n'ont pas tout perdu.
Qui ne te dit pas que son inestimable richesse et son cœur de pierre ou sa fragile santé n'aient pas été le prix de ta pauvreté mais aussi de ta générosité, de ton honnêteté, de ta bonne santé ?

Le bonheur est une notion relative et subjective.
Le bonheur se cultive tous les jours.
Le bonheur, c'est dans la tête.
Le bonheur, c'est dans le cœur.

Soyez l'unique peintre de votre vie
Et coloriez-la par des couleurs vives et harmonieuses
Décorer votre vie d'arc-en-ciel de moments joyeux et uniques
Pour en faire un beau tableau qui reflétera la vie de tout un chacun

Devenez l'artisan de votre vie
Travaillez-y car c'est la seule raison qui vaille 
Donnez de l'amour autour de vous
Et vous en récolterez aisément


Écris le mot "bonheur" en lettres d'or
Sur toutes les pages du roman de ta vie
Sur tous les murs qui protège ton cœur
Et laisse-toi aller au doux parfum du bonheur partagé

Vas y, ne rate pas ton train du bonheur.
Il arrive à une heure fixée et peut-être même, à un endroit inconnu.
A toi de faire que cette heure soit pour toi toutes les secondes
Et cet endroit soit ton cœur pur.

N'attendez rien ni personne pour être heureux(se)
Ne rêvez pas de bonheur, vivez-le simplement.

lundi 11 mars 2019

MON IDÉAL


MON IDÉAL


Une vie, un espoir
Ma joie, mon soleil
Mes rêves, mes ailes
Ma conviction, mon moteur
Mon amour, cette essence
Qui sans lui rien ne va
Accepter les défis de la vie pour lui
Vivre par lui
Et aimer à travers lui
Lui
Sans lui, rien n'a de sens
Sans lui, aucune immersion de joie
Tout me paraît vide de sens et d'intérêt
Ma raison de vivre réside dans cet espoir d'être un jour avec lui
Un jour, qui sera synonyme de toujours
Et ce toujours, qui nous vaudra d'infini
Cet infini, pour qu'il puisse résider dans mon cœur a besoin de toi
Et tu seras 




vendredi 8 mars 2019

MAMAN





MAMAN







Femme pure
Femme de vérité
Femme mûre
Femme de pureté

Oh mère ! Tu es clarté
Ta voix suave me laisse sans voix
Tes doux bras me font dormir en sécurité
Oh toi ! Toi dont rien ne va sans toi

Alors que la douceur même t'envie ta douceur
Le bonheur t'envie ta joie de vivre à toute épreuve
Ton éclatant sourire en est la plus brillante preuve
Dans le bonheur comme dans le malheur

Tu restes brave et digne
Issue de famille royale
De toutes les personnes tu es la plus loyale
Et en toi grandissent les plus dignes

Femme du monde
Mère de l'humanité
Oh chère mère de mon monde !
Tu es la chance de l'humanité





Femme : flamme de vie ou vie de flamme ?

Femme : flamme de vie ou vie de flamme ?








Quand je pense femme, j'entends le cris muets de ces mères désabusées
Quand on dit femme, mon cœur se courbe sous le poids de la souffrance partagée devenue monnaie courante
Elle s'échange à coups de poing, de cravache, de regards plus qu'assassins, de mots faucheurs de vie


Quand on parle de femmes, je pense a celle qui donnant la vie, l'échangea contre la sienne
Je pense à cette femme abandonnée à son sort
Cette femme qui perdit la raison, la santé ou sa dignité en donnant la vie
Cette femme qui par la suite souffre en silence, d'un homme qu'elle ne reconnaît plus


Je songe à cette femme triste, recroquevillée en fond de son lit fait d'amertume
Je pense à cette créature faite de douceur, que la vie traite en parfois si durement
Il y a cette femme qui en silence pleure la dilapidation de son corps
Et dans sa vie, le cœur n'existe même plus


Il y a cette mère qui a force, ne se rappelle même plus du visage de ses enfants qu'elle ne voit plus
Il y a cette femme de l'ombre, qui du fond de la pénombre, essaie de se frayer un chemin dans la jungle masculinisée


Je pense à cette femme emprisonnée au cachot de la société 
Qui lui interdit d'être celle qu'elle veut
Qui ne parle pas et s'endort dans le désespoir
Mais ce n'est pas fini !
Non, ce n'est pas fini !
Ils ne lui laissent même pas ses rêves
Ils la suivent jusque dans ses songes
Des songes de larmes et de sang


Il y a cette femme des foules, qui pourtant se sent souvent seule 
Dans ce monde qui ne la comprend pas
Je pense à cette femme, qui ne se sent pas vraiment femme et que tout les regards accablent
Mais elles prient tant bien que mal, de se voir un jour offrir la joie d'être mère

Il y a ces femmes, mères familles, qui sacrifient vie, bonheur et même amour 
Pour des progénitures souvent dictatrices
Il y a celle qui, ne se soucie ni de bijoux ni d'appât, même plus de soucis, ni de tracas
Le temps leur manque durement pour penser à elle, peut-être même pour exister vraiment
A cette femme meurtrie, qui voit sa vie volée par une autre femme


Femme !
Si tes larmes pouvaient être mer, 
Alors il n'y aurait plus de terre sur cette terre
Et pourtant tu rayonnes plus que les diamants

Femme !
Si ta vie n'est pas rose, ce n'est pas parce que personne ne t'a jamais offerte de rose
Mais plutôt qu'on ne t'a pas laissée le choix
De construire ton propre jardin
Et l'arroser avec douceur et amour



Il y a cette femme abandonnée
Il y a cette femme martyrisée
Il y a cette femme méprisée
Et puis il y a cette femme...
Cette femme...
Ou encore cette femme...

Mais elles sont toute femme
Cette femme qui se lève chaque matin de bonne heure et regarde la vie du bon côté
Cette femme qui sourit aux autres, et leur transmet de la gaieté
Alors qu'au fond d'elle, tout n'est que ruine permanent

Et je pense
Je pense à toutes les femmes qui ne vivent pas, mais qui survivent
Se demandant si être femme, ne serait au final, pas plutôt une malédiction







Femme du monde





Femme du monde






De haut en bas
Dans les nuages dans les airs
Le vent souffle ma décadence
Le brouillard me nargue et me déprime
Mon indignation est sans pareil
Mon cœur meurtri, crie et te cherche

Mais voilà que bientôt, un vent frais me parvient
Au loin nait dans mon cœur, ce sentiment de vide comblé de toi
Les oiseaux chantent et les ruisseaux débordent
La nature t’acclame, t’honore et te guide
Au rythme de chœurs en mode désarçonnement
Ta silhouette me parle et me réconforte

Aux sons muets de ta voix
Ton sourire éclaire mon monde
Je te cherche et te trouve
Au fond de mon cœur, et scellée à jamais

Femme du monde, femme de la vie
Femme des champs, femme de la ville
Rempart des royaumes humains
Conquérante du monde en perpétuelle mutation
Lève-toi et marche sur la terre
Éclaire et veille, comme l’ange que tu es
Souris et nourris les hommes
A l’essence de ton amour sans partage et sans faille

Femme du monde, femme de la vie
Femme des champs, femme de la ville
Debout et rêve ton monde
Rêve ton monde et trouve ta voix
Dans cette jungle d’hommes et de nouveaux défis
Continue d’y croire et de veiller sur les hommes

Femme du monde, femme de la vie
Femme des champs, femmes de la ville
L’espoir est un et indéfectible
L’espoir et toi, et tu es espoir
Espoir est futur et tu es le futur

Femme du monde, femme de la vie
Femme des champs, femmes de la ville
Souris au monde, souris à la vie
Si le passé t’a glorifiée
Le présent t’appartient
Mais l’avenir t’ouvre déjà grand ses bras
Bats-toi, œuvre et veille sur le monde

Femme du monde, femme de la vie
Femme des champs, femme de la ville
Où puisses-tu être œuvre et veille
Défends et fais triompher l’amour et la vérité
La dignité et la sérénité
Comme l’ange sur terre que tu es

Femme du monde, femme de la vie
Femme des champs, femme de la ville
L’univers compte sur toi
Relève le défi et bats-toi
Sur le ring de l’oppressante vie
Plante et sème les graines de l’amour
Arrose avec l’essence de la confiance et de la générosité
Fais-les rayonner avec foi et dignité
Pour récolter les fleurs universelles d’une paix sans artifice

Femme du monde, femme de la vie
Femme des champs, femme de la ville
A travers toi vit, et se vit l’humanité

LE CRI SOURD DE L'ENFANT MUET


LE CRI SOURD DE L'ENFANT MUET





Maman dit que je suis un trésor
Et que mon âge est d'or
Que je suis l'espoir de demain
Et que je dois travailler dur à l'école

Et pourtant on me laisse dans la rue
Ai-je moins de valeur que les bijoux que maman garde dans son coffre bien fort ?
Suis-je moins important que la voiture que papa protège et entretient si précieusement ?

Et pourtant on les garde bien au chaud à l'intérieur
On me donne une pièce de 25 francs et me demande d'aller gambader dehors
Et moi insouciant, je souris de toutes mes forces
Fonçant sans attendre à ma perte

Qu'ai-je fait au Seigneur pour que maman ne m'aime pas ?
Pour qu'elle se débarrasse de moi dans son ventre ?
Comme si j'étais un colis indésirable
Elle me renvoya au fond du néant

Pour que sitôt sorti de son ventre elle m'abandonna, m'étrangla, ou me jeta ?
Pourquoi à moi qui n'ai pas demandé à voir le jour ?
On hypothèque si honteusement mes jours
Dur d'être enfant dans cette vie qui ne te comprend pas

Et pourtant personne ne parle...
Alors que ma voix est faible et sonne dans le vide

Un jour c'est ma belle-mère qui me torture
Un autre c'est "l'homme de foi" qui abuse de moi
Et pourtant il devait nous apprendre à être bon et pieux
Mais il m'a pris mon plus précieux

Et à la maison c'est encore pire
Car tonton se glisse souvent sous mes draps
Mais papa et maman êtes trop occupés par cette vie
Pour remarquer le calvaire que je vis

Maman je ne ris plus
Mes tantes sont devenues mes coépouses
Un ami de papa est à présent mon mari
Et je pleure jours et nuits dans cette chambre obscure
Pensant sans cesse à mes amies qui réussissent brillamment à l'école

Et pourtant j'étais bien
Et pourtant mes professeurs m'encourageaient
Alors que maintenant me voilà moi ce bébé, attendant un autre bébé
Et je pleure encore, seule dans le noir

Pieds nus je déambule sous le chaud soleil
Mes pieds me font mal mais j'en ai l'habitude
En fait je suis trop occupé à calculer
Calculer le montant qu'il me reste pour aller "verser"

Sinon le malheur de nouveau s'abattra
Sur moi qui souffre déjà autant
Demandez à mon corps l'ampleur de mon calvaire
Et il vous répondra à coup de fouets répétés

Envieux, je regarde mes semblables aller à l'école ou s'amuser
Ils sont si heureux que je souris moi aussi
Rêvant de ce jour où je serai comme eux
Mais au fond de mon coeur, je sais que ce jour, jamais ne viendra

Comme quand, dans ce froid qui m'empêche de dormir
Mes habits troués faisant office couverture
Je rêve que ma mère me prenne dans ses bras
Puis je souris et dors comme ça

Un fossé se serait-il créé entre nous les enfants ?
Pour que je pleure tout seul le soir
Aux mains de mes bourreaux toujours plus démoniaques
Et qu'au même moment quelque part, les enfants jouent et rient

Un homme me proposa une friandise
Les yeux pleins d'étoiles, je pensais déjà à un festin
Je devais fuir n'est-ce pas ?
Mais maman je ne savais pas

Qu'il voulait les bijoux que je portais
Qu'il voulait m'enlever très loin de toi
Que ma vie n'avait pas le même prix à ses yeux
Que ceux de ses enfants qui lui sont si précieux

Maman je suis faible et sans défense
Maman je ne peux pas lutter contre lui
Même quand il brandit sa machette sur moi
Et m'ôta la vie sans remord

Et pourtant je n'ai pas demandé à venir au monde
Mais pourtant je ne demandais qu'à être aimé et protégé
Et pourtant tu devais le savoir papa
Que la rue n'était pas faite pour moi

A présent papa veille sur maman
Et dis-lui de veiller sur mes petits-frères
Comme vous veillez tant sur votre travail
Comme vous veillez tant sur vos bijoux

Et pourtant que devais être le plus grand trésor
Puisque je représentais l'âge d'or
Mais mes cris sonnaient dans le vide
Comme le cri sourd d'un muet

ADIEU BOURREAU DES TEMPS MODERNES !


ADIEU BOURREAU DES TEMPS MODERNES !

Au détour de cette ruelle il était là, une cigarette à la main et les yeux perdus dans le gouffre de l'immense ciel. 
La nuit noire et calme, avait revêtu son manteau de douceur et d'éveil des passions.
Maintenant c'était à moi de jouer n'est-ce pas ? 
Je voulais me convaincre que non. Et pourtant si... Mais pourtant si...
La peur n'avait plus sa place, il fallait que je le fasse pour me sortir de cette souffrance qui m'est devenue si familière.
À pas de gazelle, je m'avance vers lui. La main droite dans mon sac, je vérifiais une énième fois que l'arme y était bien dissimulée.
Mon corps frissonnait au contact de cet objet métallique. 
Devais-je vraiment le faire ?
Étais-je réellement arrivée à ce point de non-retour ?
Mais quand je pense à tout ce qu'il m'a fait, à tout ce que j'ai subi à cause de lui, je me convainc que ce n'est que ce qu'il mérite après tout.
Me voyant venir au loin, il éteint sa clope et me dévisage comme si c'était la première fois qu'il me voyait.
Ma démarche est lente et rassurée. C'était la première fois en quoi ? Cinq ans ?
Cinq ans que je vis cet enfer avec lui.
Arrivée à son niveau, je le vois qui me sourit de toutes ses dents bien immaculées. Mais l'heure n'était pas aux réjouissances. Il fallait que je me débarrasse de lui. Son sourire se fige d'un coup quand je sors l'arme de mon sac. Et que je le pointé sur lui. Et là, il ne souriait plus. 
Sentait-il venir sa fin ?

- Oh là doucement ! C'est vraiment ça que tu veux ?

Je hoche la tête en signe de oui.
J'avance derrière lui jusqu'à ce qu'on arrive au lieu où tout devait se terminer. 
Nous voilà au pont pour son dernier voyage.

- Alors vas-y, fais-le, me dit-il.

Je regarde en bas les eaux se mouvoir, le ciel et les étoiles peints dans cette masse céruléenne.
Je sers alors l'arme dans ma main et ferme les yeux. Le bruit du projectile me pousse à les rouvrir pour m'assurer que tout était fini.
Et vraiment tout était fini. 
Il est maintenant tout au fond des abysses.
Je venais de le rayer de ma vie.
Des regrets ? Non, je ne dois plus en avoir car je suis à présent libre de moi. Ce goût de liberté que je ne connaissais plus vient de m'être restitué.
Je ferme les yeux l'esprit serein.

- Tout est fini maintenant, me dit-il en me prenant dans ses bras.

Je suis à fleur de peau mais il me faut être forte cette fois. 
Je me réconforte dans ses bras tandis que nous prenons le chemin du retour. Sans lui, sans ce bourreau des temps modernes, sans mon téléphone portable. Arme que j'ai laissée au fond de l'eau, pour toujours.
Il ne me fera plus jamais mal en me privant de nuits de sommeil, me séparant de mes proches espérant qu'un message ou coup de fil réparera les torts. Il me ne prendra plus des heures et des heures où je devais travailler et que je passais sur les réseaux sociaux qui m'éloignait plus de mes devoirs sociaux,...
Non, plus jamais !
Adieu bourreau des temps modernes ! 
Car le vrai dictateur du monde, c'est toi !

Et la prochaine fois, ce sera à lui de se débarrasser de son TNT en miniature. Qu'il aime tant porter à ses lèvres, et qui pourtant le tue à petits feux.
Une autre fois, pour une autre action bien préméditée. Dans une nuit étoilée, rien de mieux pour commencer une nouvelle vie.